Organisation du «CFIC»

La nouvelle organisation du CFIC a été revue en 2018. Cette nouvelle organisation vise à réduire les délais, améliorer la réactivité, réduire les coûts, améliorer la qualité. Elle cherche à réduire les niveaux hiérarchiques, favoriser le travail en équipe et le partage de l’information.

Les points suivants ont été soigneusement revus :

1. La spécialisation des tâches 
2. La départementalisation 
3. L’autorité et la prise de décision 
4. L’éventail de contrôle 
5. Centralisation et décentralisation des activités 

A – Spécialisation des tâches : Etant irrigué en académie spécialisée dans la formation, le recyclage, le perfectionnement et le développement humain de la ressource humaine spécialisée dans l’industrie cimentière et autres industries, la spécialisation des tâches a été complètement revue au titre de la nouvelle organisation initiée en 2018. Cette spécialisation est axée sur deux compartiments, à savoir :

1. La Direction des Etudes et de la Pédagogie (cœur du métier) : la spécialisation des tâches afférentes aux équipes a été reformatée comme suit :

• Spécialisation des tâches poussée et atomisée pour les cadres en charge des formations techniques en cimenterie (process industriels, équipements nobles, veille technologique, etc.), et ce pour pouvoir :

• Trouver les meilleurs compétences pour dispenser les cours pratiques et théoriques.
• Adapter et mettre à jour les contenus pédagogiques.
• Assurer une veille technologique (métiers de base) et pédagogique (enseignement).

• Spécialisation accrue autour des autres créneaux de l’industrie (autres que le secteur ciment) : Mécanique, Electricité, Automatisme, Graissage, Méthodes de maintenance, hydraulique, métallurgie, chimie. Aussi, et sans oublier les formations en management, Vente, commerce, finances, comptabilité, RH, Soft skills et autres.
• Spécialisation sommaire et moins contraignantes pour l’encadrement chargé de :

•  L’élaboration et la codification du référentiel de la formation.
• L’acquisition des moyens didactiques et pédagogiques spécifiques aux métiers (simulateurs, banc d’essai, petits moteurs, etc).

1. La Direction de l’Administration et des Finances (toute la chaîne support) : la spécialisation est beaucoup moins déployée. En effet, et en vertu de la taille de l’entité, une polyvalence a été mis en place autour de chacun des métiers (et non pas d’un métier à un autre) :

• Finances et Compta.
• Administration du personnel.
• Logistiques et Moyens.

B – Départementalisation : Au titre de la nouvelle organisation initiée, la départementalisation a été opérée par niveau. Un premier niveau de départementalisation par fonction qui consistait à séparer les deux grandes fonctions à savoir la fonction Etudes & Pédagogie et la fonction Support.

Pour la fonction Etudes & Pédagogie, un deuxième niveau de départementalisation a été déployé, cette fois ci par produit. En effet, à chaque grande famille de produit (thématique enseignée) s’est vu attribué une entité spécialisée comme suit :

• Technologie des équipements de cimenterie (nobles surtout) – entité à part.
• Processus de fabrication du ciment (chimie des produits finis et semi finis) – entité à part.
• Carrières et gisement d’exploitation – entité à part.
• Environnement – entité à part.
• Autres métiers des autres industries.
• management, Vente, commerce, finances, comptabilité, RH, Soft skills et autres

Pour la fonction Support, là aussi, un deuxième niveau de départementalisation a été déployé mais cette fois ci retour aux fonctions (ou Sous fonction de la fonction principale). En effet, les trois fonctions de support envisagé ont été cernées autour de trois entités : Finances, Administration RH et logistiques.

Donc une mixture de Départementalisation est affichée à l’académie, tantôt par fonction et tantôt par produit.

C- Autorité et prise de décision : En vertu de sa vocation (Académie affiliée à un groupe industriel), l’autorité a été repensée selon que nous sommes à la Direction support ou à la Direction métier.

Au niveau stratégique, tout le commandement est dans les mains du Directeur Général, seul responsable de la performance affichée. Les deux Directeurs lui rapportent directement sur tous les aspects.

A la Direction métier, l’unité de commandement est incarnée en la personne du Directeur des Etudes et de la Pédagogie, mais compte tenu de tâches assignées, l’autorité est moins perçue et un espace d’autonomie est donné aux chefs de produits (cités plus haut) pour innover.

A la Direction support, et sachant que l’académie abrite un hôtel, un restaurant et une flotte de transport des personnes formées, le commandement et l’autorité sont beaucoup plus cernés (une évidence : tiré par le fait que la vie de personnes peut être mise en jeux). Ici, commandement et autorité sont encapsulés chez le Directeur de l’Administration et Finances (support).   

Pour enchainer, chaque acteur de l’académie, et en cas de dilemme, il sait bien à qui s’adresser (unicité de la dépendance).

D - Eventail de contrôle : le contrôle de toute la pile hiérarchique est structuré autour de cinq niveaux de contrôle comme illustré dans le design suivant :

De fait, le premier manager (le Directeur Général en l’occurrence) est directement interfacé avec deux (02) managers placé sous sa coupe, qui sont eux-mêmes interfacés avec cinq (05).

E- Centralisation et décentralisation des activités : Comme ça a été illustré plus haut, les décisions stratégiques sont concentrées au plus haut sommet de la pyramide (État-major = DG + Deux cadres dirigeants). Ces décisions concernent les aspects purement stratégique et qui ont trait aux :

• Les budgets annuels arrêtés.
• La sélection des bons partenaires (Grandes écoles techniques, universités et autres).
• La Consolidation des plans de formations annuels des filiales cimentières du Groupe.

Hormis les aspects stratégiques, le niveau opérationnel est quasiment libre de ses choix opérationnels et se trouvent amplement alaise dans le déploiement des activités qu’ils lui sont assignés.